C'était un samedi après-midi chaud de décembre. Tout le monde était de mauvaise humeur. "Bontle, Mpho et Lerato, allez jouer dehors," nous dit Madame. "Je ne vous veux pas ici dans mes jupes."
Nous sommes sortis en courant. "Allons à la rivière," dit Lerato. "Il fait plus frais là-bas." "Mais Madame nous a dit de ne pas nager dans la rivière," dit Bontle. "Nous n'allons pas nager," répondit Lerato. "Nous allons simplement jouer à l'ombre à côté de l'eau."
Seulement en jouant, on pouvait aussi avoir chaud, même sous les arbres à côté de la rivière. D'abord, nous avons enlevé nos chaussures. Mais nous avions encore chaud. Alors nous avons ôté nos chemises et nos jupes. Mais nous avions encore chaud.
Nous avons mis nos pieds dans la rivière pour nous rafraîchir. Puis nous nous sommes éclaboussés. Bien vite nous étions trempés.
"Oh allons-y! Allons nager," dit Mpho. "Madame ne le saura jamais." Nous avons nagé et nagé jusqu'à en oublier l'heure.
Le soleil commença à baisser et nous avions un peu froid. Où étaient nos habits?
Nous avons regardé en dessous des arbres. Nous avons regardé sur les buissons. Nous avons regardé partout.
Il y avait des vaches à côté de la rivière, qui manger de l'herbe douce. Bontle leva les yeux: "Regardez cette vache! Qu'est-ce qu'elle a dans la bouche? "Elle mange une fleur rouge," dit Lerato. "Ce n'est pas une fleur rouge," hurla Mpho. "C'est ta chemise!
Nous avons regardé une autre vache qui mangeait quelque chose de bleu. "C'est ma jupe!" hurla Bontle.
Nous sommes rentrées à la maison en petite culotte, tremblantes. Mais pas uniquement parce qu'il faisait frais. "Ce sont les vaches," pleurions-nous. "Les vaches ont mangé nos habits." Mais Madame nous croyait-elle? Très vite, nos fesses étaient bouillantes. Et ce n'était pas à cause du soleil.