Akoro est un jeune homme marié à Chichi. Ils vivent dans le village de Kanam, dans le district de Turkana. Akoro a un jardin de bananiers qui donne une bonne récolte.

Un matin, avant que le soleil ne se réchauffe, Akoro s'est mis en route avec une caisse de bananes sur la tête. Il s'est rendu avec confiance au marché de Kilindo, à seulement un kilomètre de chez lui.

En route, les hommes et les femmes de son âge le regardent avec surprise. D'autres ont même ri à haute voix en criant : "Akoro est définitivement ensorcelé. Comment peut-il faire un tel travail ? Les hommes de notre communauté ne vendent pas de bananes !" Mais Akoro s'en fichait. C'était un homme déterminé et travailleur qui était prêt à faire n'importe quel travail.

Dès qu'Akoro est arrivé au marché, il a rangé les bananes sur un étal et s'est mis à côté en attendant les clients. Il se demandait : "Est-ce que quelqu'un s'arrêtera pour acheter mes bananes ?"

Quelques minutes plus tard, une femme vêtue d'une robe violette s'est arrêtée près des bananes d'Akoro. "Combien coûte un kilo de bananes ?" a demandé la femme. "Cinquante shillings, madame", répondit respectueusement Akoro.

La femme m'a dit : "S'il vous plaît, emballez-moi un kilo et demi." La femme a continué, "Vous devez réduire le prix." Akoro répondit : "Pas de problème, madame, je réduirai de dix shillings. Vous êtes ma première cliente." Akoro a donné les bananes à la femme.

Akoro a commencé à profiter de ses affaires. Les belles bananes mûres et ses paroles douces ont donné envie à tous les passants de goûter les bananes.

A midi, Akoro était déjà fatigué de rester debout. Il a apporté un tabouret et s'est assis pour continuer à vendre les bananes. Une femme en robe bleu foncé est venue et a acheté une grande quantité de bananes. Ceux qui avaient ri d'Akoro ont commencé à s'interroger sur le commerce florissant des bananes d'Akoro.

Vers trois heures de l'après-midi, Akoro a fait ses dernières ventes. Il a donné deux bananes aux messieurs qui étaient restés avec lui tout le temps. Ils l'avaient diverti toute la journée. Akoro a vendu les dernières bananes à une dame qui revenait du travail.

Le soir, Akoro est rentré chez lui avec sa caisse vide sur la tête. En marchant, il chantait une chanson joyeuse, fier de lui. Il pensait : "Le travail bien fait et la détermination sont des choses essentielles dans la vie."

Près de chez lui, Akoro s'est arrêté au premier kiosque et a acheté de la farine de maïs, de l'huile, du thé, du sucre et du pain pour sa famille. Il est ensuite rentré chez lui, très heureux. Il était plein de projets pour développer le commerce de la banane.